Aeris GainsboroughAeris Gainsborough (エアリス・ゲインズブール,
Earisu Geinzubūru[color:2a35=#00e]
?</FONT>) (parfois Aerith en version anglaise) est un personnage du
jeu vidéo Final Fantasy VII sur
PlayStation. Dernière descendante du peuple disparu des Cetras ayant habité sur terre avant les hommes, elle tient un rôle important dans le déroulement du scénario de
Final Fantasy VII. La fin tragique de son existence en a fait un personnage mémorable du monde des
jeux vidéos, laissant une trace chez la plupart des joueurs amateurs du genre
RPG.
Origine du nom Le prénom
Aeris renvoie au
latin aer, aeris, qui signifie entre autres air, aérien . Toutefois, il semblerait que son origine dans
Final Fantasy VII vienne de la prononciation japonaise du mot anglais "earth", transcrit エアリス (
earisu) en
katakana[1].
En outre, l’histoire de FF7 est très inspiré de la Mythologie Nordique. Dans cette mythologie on trouve entre autre Midgard, la terre des humains. Et les Dieux qui veillent sur ce monde sont les « Aesir » qui en inversant le « s » et le « r » donne « Aeris ».
Le nom
Gainsborough est probalement une référence au peintre
britannique du XVIII
e siècle
Thomas Gainsborough, célèbre notamment pour ses paysages, souvent d'une composition très simple . On dit de lui qu'il peignait plus selon ses observations de la nature qu'en suivant une règle formelle. La sensibilité poétique de ses tableaux lui valut même l'appréciation
"On looking at them, we find tears in our eyes and know not what brings them" (En les regardant, on se surprend les larmes aux yeux sans savoir ce qui les amène)
[2].
Capacités du personnage [modifier]Dans la première moitié du jeu, Aeris est un personnage qui joue un rôle important dans les combats. Dotée lors de son arrivée dans l'équipe d'une force et d'une résistance physique faible, elle est le plus souvent développée de manière à en faire un personnage usant essentiellement de
magies blanches, c'est à dire magies de soin, de guérison et de renforcement.
Première apparition D'entrée de jeu, la
cinématique d'introduction de
Final Fantasy VII dévoile au joueur les contours d'une frêle jeune fille transportant un panier rempli de fleurs à travers les rues sombres d'une ville bruyante et poussiéreuse. S'éloignant peu à peu d'elle au point de la perdre dans un enchevêtrement de rues et de bâtiments, le point de vue s'arrête enfin sur une vue d'ensemble de la ville de
Midgar, vaste cité industrielle composée essentiellement de taudis disposés en quartiers circulaires séparés par des
superstructures sombres autour du point névralgique de la ville, le siège de la
Shinra.
Biographie [modifier]Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Aeris est une jeune fille de 22 ans qui vit à
Midgar en compagnie de sa mère adoptive, Elmyra, vendant des fleurs qu'elle cultive à l'intérieur d'une église délabrée des bas quartiers du secteur 5, l'un des plus pauvres de la ville. Elle fera connaissance avec le groupe AVALANCHE lorsque son parterre de fleurs amortira la chute de
Clad, tombé du réacteur
Mako n°5, et se liera rapidement aux membres du groupe.
Aeris est la dernière descendante d'une ancienne civilisation ayant peuplé la terre avant les humains, les Cetras. Selon une vieille légende, cette civilisation détiendrait les clés de la
Terre Promise, un monde paradisiaque aux ressources illimitées, que de nombreux habitants de la Terre rêvent de rejoindre pour échapper au lent délabrement de la planète, rongée par l'extraction de
Mako, son énergie vitale. La
Shinra, qui exploite cette énergie pour en faire de l'électricité, poursuit Aeris depuis de nombreuses années dans l'espoir d'en savoir plus sur cette Terre Promise.
Sa mère Ifalna, à l'époque dernière Cetra présente sur terre, fut déjà pourchassée et emprisonnée par la
Shinra qui souhaitait mener des expériences sur elle. Le
professeur Gast, scientifique de la
Shinra chargé de mener ces expériences, tombera amoureux d'Ifalna et fuira avec elle. Ils s'installeront sur le continent du Nord et y mettront au monde Aeris, qui se retrouvera rapidement orpheline lorsque son père sera tué par des soldats de la
Shinra venus récupérer Ifalna. En compagnie d'Aeris, Ifalna réussira à nouveau à s'enfuir peu après, mais elle mourra dans sa tentative en transmettant Aeris à Elmyra, une veuve sans enfant habitant
Midgar.
Caractère La civilisation Cetra s'exprime en Aeris au travers de sa grande affinité avec la nature. Capable de ressentir les forces et énergies de la planète, elle va peu à peu prendre conscience du rôle qu'elle peut jouer face à la mort lente de la planète et face au sombre projet de
Sephiroth. Comprenant qu'elle doit abandonner ses amis et rejoindre la Cité des Anciens pour tenter d'invoquer le Sacré afin qu'il protège la planète, elle va s'y résoudre sans regarder en arrière et partira seule affronter son destin, acceptant cette fatalité avec douceur et détermination malgré les risques qu'elle sait encourir.
D'une simplicité touchante, mais perdant rapidement sa naïveté au fil des balottements de son existance, Aeris est un personnage qui provoque l'émotion par une profonde gentillesse, qui ne faiblit à aucun moment alors même que le sort semble s'acharner contre elle. En dépit d'un poids qu'elle sent de plus en plus écrasant sur ses épaules, en dépit de la solitude qu'elle ressent en tant que dernière survivante de sa civilisation, elle ne se laisse pas gagner par le désespoir et démontre une grande force morale, gardant toujours une touche d'optimisme résolu qui contraste avec la fatalité d'un destin dont elle prend peu à peu conscience.
Toujours à s'inquiéter d'autrui avant de s'inquiéter d'elle-même, de ses amis au sort de la planète en passant par chaque habitant des bas quartiers de
Midgar, c'est elle qui redonne de l'espoir au groupe et le pousse à avancer malgré les difficultés. Elle apparaît comme un modèle de pure générosité et de don de soi.
Mort [modifier]Alors qu'elle est en prière au fond de la Cité des Anciens pour invoquer le Sacre afin qu'il s'oppose à la destruction de la planète planifiée par
Sephiroth, celui-ci surgit soudain au-dessus d'elle, s'élançant dans le vide l'épée en avant. Il la transperce d'un coup d'épée en une fraction de seconde, la laissant sans aucun moyen de réaction.
Clad et ses compagnons, sur les traces de
Sephiroth, arrivent trop tard pour la sauver et ne peuvent qu'assister, horrifiés, à sa mort.
La scène de la mort d'Aeris est une des plus connue du monde du
jeu vidéo et représente encore aujourd'hui un passage mémorable de ce genre vidéoludique. Elle survient à la fin du premier CD (dans la version originale Playstation). Même s'il n'est pas exceptionnel de voir un personnage jouable mourir dans un
jeu vidéo, il est plus rare que la mort touche un acteur aussi central de l'histoire. Pourtant Aeris est, avec
Clad, le personnage le plus mis en avant dans la première partie de
Final Fantasy VII. Le contexte et la mise en scène de la mort du personnages ont été particulièrement travaillés et participent à rendre celle-ci marquante.
Graphiquement,
Final Fantasy VII, l'un des tout premiers jeux de la
PlayStation, propose des
cinématiques d'une qualité sans commune mesure avec ce que permettaient les
consoles de la génération précédente.
Musicalement, la seconde partie de la scène, dès que la vie quitte le corps d'Aeris, est accompagnée d'une musique devenue elle aussi un classique, l'
Aeris Theme, aux sonorités simples, douces et mélancoliques, illustrant le personnage auquel il est associé.
Symboliquement, la scène multiplie les références, notamment à la religion chrétienne.
Sephiroth, qui plonge sur sa proie, y apparaît comme le mal incarné frappant l'agneau innocent et incapable de réaction. L'extrême rapidité de l'action interdit d'emblée tout espoir; le drame est consommé. Lorsque le corps d'Aeris frappe le sol, le choc dénoue ses cheveux et laisse s'échapper la
matéria blanche qu'elle y avait placée, qui roule et saute de rocher en rocher jusque dans l'eau dans un tintement mélodieux, symbole de l'étincelle de vie qui quitte le corps. Marquant la fin de cette scène,
Clad immerge alors le corps d'Aeris dans un petit lac à l'extérieur du temple. Alors qu'elle s'enfonce lentement dans les flots, la caméra bascule imperceptiblement en contre-plongée et, placée en mouvement au-dessous d'elle, donne alors l'impression qu'elle monte vers le ciel tel un ange.
Mais c'est surtout la mort du personnage Aeris pour ce qu'elle représente qui choque et marque le plus : un exemple de douceur, d'humanité et de générosité absolue, renforcé encore par contraste avec le monde vicié et déshumanisé dans lequel se déroule
Final Fantasy VII. Tout le contexte est méticuleusement travaillé pour rendre cette mort révoltante. L'injustice y est éclatante. C'est en quelque sorte le rayon de soleil du groupe qui s'éteint brusquement, plongeant les coeurs de ses compagnons dans l'obscurité, alors même que les tâches les plus dures restent encore à accomplir. Le désespoir que ressentent ses compagnons de route dans les instants qui suivent sa mort est ainsi transmis au joueur d'une manière particulièrement bien construite.
Il faut noter enfin que le sacrifice d'Aeris sera définitif et irrévocable, au sens qu'elle ne ressuscitera pas par la suite. Le scénario se distance ici de la symbolique du sacrifice chrétien et ajoute une touche de gravité réaliste au récit de
Final Fantasy VII, se distinguant d'un cliché trop courant dans le monde du
jeu vidéo de rôle et de la fiction en général
[3], qui tend à faire revenir le protagoniste dans la suite du récit, une idée généralement issue de la vision
romantique du sacrifice et de la résurrection. Son action juste avant sa mort s'avérera toutefois d'importance puisqu'elle contribuera à sauver la Terre du météore invoqué par
Sephiroth. D'autre part, dans le monde Final Fantasy VII, la mort n’est pas une fin, surtout pour les Cetras comme Aeris. C’est dans la mort qu’elle réalisera ses actes les plus importants. La mort est différente pour les Cetras, leur conscience continue à vivre. Elle accepte la mort comme aucun autre personnage; c’est un aspect de sa personnalité que l’on découvre très tôt. Enfant, elle voit sa mère mourir mais dit peu de temps après que sa mère a rejoint la Planète, qu’elle n’est plus seule et triste. En grandissant elle continue à entendre sa mère lui parler. La mort n’est donc pas un obstacle pour elle.