Grenat Di Alexandro Ultime Invokeur ! (fondatrice/admin)
Nombre de messages : 390 Age : 36 Localisation : Au chateau d'Alexandrie Humeur : Chaleureuse ... kiss à tous! arme : massue petit ami(e) : Djidane Tribal Niv : 1 Eon : BAHAMUT Accessoire : THIARE Ennemi(s) vaincus : Nom chocobo : aucun Date d'inscription : 31/08/2008
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| Sujet: Final fantasy X 2 !introduction... Dim 1 Fév - 18:13 | |
| Introduction
Flambeur et inventif, Final Fantasy X-2 fit souffler un vent de polémique sur la sphère des amateurs de la saga qui n’avait connu jusqu’alors pas de séquelle directe. Chaperonné par Yoshinori Kitase, déjà à la tête de l’équipe de développement de Final Fantasy X, ce volet à moitié boudé donna naissance à plusieurs concepts de gameplay inédits tels que le Sphere Break et l’absence des chimères en raison d’un système de combats dynamique reposant principalement sur les jobs (interchangeables à tout moment). En outre, les femmes fatales Yuna, Rikku et Paine (cette dernière n’apparaissant pas dans Final Fantasy X) se mettent en route pour éclaircir les mystères qui gravitent autour de la mort de Tidus. L’intrigue tourne alors brièvement à l’eau de rose et se pose en chien de fusil face à une autre plus judicieuse qui aurait pu porter son regard sur le devenir des peuples, deux après la mort définitive de Sin. Trois exploratrices bien décidées à en découdreAccablée par le suicide-outil de son compagnon Tidus, Yuna tente tant bien que mal de repartir à zéro avec l’aide de ses amis Wakka, Lulu et Kimahri. Seulement une vidéosphère faisant apparaître Tidus emprisonné interrompt net son exercice d’apnée dans l’eau turquoise de Besaid. Elle décide de se remettre en marche pour élucider cet énigmatique message d’alerte. Seule cette dangereuse entreprise pourra redonner un sens à sa vie et la renforcer en se voulant aussi courageuse que sa mère qui perdit la mort sur un bateau attaqué par Sin. Mais n’en disons pas plus au risque d’effriter une intrigue déjà disséminée qui fera l’apologie d’une énième histoire d’amour entre une Invokeur kamikaze et un fébrile mortel. C’est certainement plus vendeur qu’une approche anthropologique du devenir de Spira deux après la disparition une fois pour toute de Sin. Pourtant, Final Fantasy X peut se targuer de posséder le plus riche des univers ; cohérent par l’imagination d’une religion unique, Yevon, de langues et de peuples opposés sur l’évolution de leur nation : entre ceux qui veulent réhabiliter la technologie et les conservateurs récalcitrants qui fulminent que la technologie a par le passé apporté le pêcher, incarné par Sin, et que seule la magie est légitime. Quoi qu’il en soit Final Fantasy X-2 secoue par son déroulement surprenant bien qu’un peu tiré par les cheveux. Pourquoi fouiner dans les méandres de l’histoire de Spira alors que tout a été fixé avec talent dans l’épisode original. Sont fous ces japonais… Cette séquelle prend même à contre-pied l’épisode original en se détachant dans une certaine mesure de son pan larmoyant qui veut que l’histoire ne soit qu’un éternel recommencement et que la débâcle de l’humanité ne fait qu’entretenir la menace planante qu’est Sin (les Invokeurs permettaient à Sin de muer, la Félicité n’était que de courte durée). Le jeu rebondit sur des airs pop et regorge de situations causasses désinvoltes vis-à-vis du Japon actuel. Il reprend alors à sa manière le côté rebelle de l’épisode original qui, au détour de Yevon, montrait que la religion n’était que supercherie. Faites place au changement !Mais Final Fantasy X-2 a la niaque ! On ne peut lui reprocher. Square Enix a souhaité pousser la saga en terres inconnues pour titiller les prénotions des fans jusque là bien habitué au tour par tour et à une intrigue écolo-métaphysique renforcée par l’amour que se porte le couple de héros. Cet épisode introduit un système de combat ébouriffant qui mise tout sur les jobs (vétisphères). Le joueur peut à tout moment revêtir une des nombreuses tenues et ainsi occuper le rôle qui l’amènera à la victoire. Plus que jamais, une complémentarité entre les trois héroïnes (le pied de nez du jeu, pas un mec !) s’instaure et il sera vital de la respecter bien que la difficulté du jeu soit loin d’être insurmontable. De plus les vêtisphères induisent un gameplay inédit autour de palettes. Ce sont ces palettes qui déterminent majoritairement votre manière de jouer, sur la défensive ou non par exemple, puisqu’elles comportent des cases à débloquer par le passage d’une vêtisphère à une autre pour être gratifié de bonus non négligeables pendant la bataille tel que HPx2. Mais attention : impossible de recourir aux invocations pour coller avec le scénario de l’épisode original. Square Enix a voulu aussi couper court aux critiques comme quoi Final Fantasy X était trop linéaire. La progression dans Final Fantasy X-2 se segmente alors en missions, qui elle-même sont ventilés selon leur importance. Certaines s’avéreront obligatoires pour déclencher des scènes clef et ainsi dérouler l’histoire alors que d’autres ne vous empêcheront en rien de terminer le jeu mais vous passerez à côté d’un tiers voire plus du jeu. C’est peut-être là tout l’attrait de ce volet tant les quêtes annexes s’avèrent passionnantes : la collecte des mémosphères en apprend énormément sur les personnages et Spira par exemple. Moins maîtrisé par contre, le revirement sur le Blitzball. Autant le supprimer et ne laisser que le Sphere Break, un jeu de plateau qui demande de réaliser des multiples de chiffre. Celui-ci a persisté sous une forme plus que précaire n’offrant au joueur que la possibilité de coacher une équipe et de voir le résultat. On ne prend plus part aux matchs ! Une aberration. Final Fantasy X-2 déçoit par son intrigue en fin de ramette qui bricole avec plus ou moins de maladresse une histoire d’amour de toute pièce qui gravite autour des éléments qui faisaient la richesse du premier volet. Final Fantasy X possédait un scénario cyclique parfaitement rôdé et il aurait été préférable d’approfondir les concepts déjà acquis et synthétisés en une cinquantaine d’heures de jeu que de les bouder pour le coin de paradis guerre attirant que représente le passé de Lenne et Shuyin. A l’inverse, cette séquelle a ouvert la voie à Final Fantasy XI et XII en mettant en place un système de combat à mi-chemin entre le tour par tour et le temps réel. Constituait-elle un passage forcé ? Peut-être pas mais ce Final Fantasy X et demi a permis de nombreux coups d’essai plutôt ingénieux (comme la progression en missions qui pourrait faire des merveilles sur une console portable). Square Enix a alors voulu, pour faire passer la pilule, suivre totalement la tendance actuelle en collaborant avec la chanteuse hype Koda Kumi par exemple. Et l’opération a extrêmement bien marché (2,1 millions d’exemplaires vendus au Japon). Doit-on y voir une action commerciale ? Non puisque chaque Final Fantasy en est une au vu de la hauteur des fonds engagés dans le développement. source: "FANTASY - SOURCE !" | |
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